Reconnaître et comprendre ses symptômes ( douleurs psychosomatiques, vertiges, respiration courte, crise d'angoisse etc. . .) c'est déjà agir. Pour combattre efficacement ce fléau qu'est l'Anxiété, ayez le réflexe Hypnose, cohérence cardiaque, neuropsychologie. Avec ce protocole reprenez la route de la légèreté et du bien-être

VOTRE ESPRIT EST POLLUE !  

Votre esprit est pollué par un poison qui s’infiltre partout et le parasite : le stress.  Le stress agite votre mental, l’échauffe et lui fait gaspiller beaucoup d’énergie. Pour remédier à cela et nettoyer votre esprit de ce poison, il existe un certain nombre d’antidotes efficaces. Au-travers des pages de ce livret, vous allez pouvoir mesurer votre niveau d’empoisonnement et je vais vous donner une liste non-exhaustive d’antidotes concrets et efficaces afin de purifier votre esprit et améliorer vos capacités mentales.

LE STRESS : CONNAITRE LE POISON  

Il existe deux types de stress :

1 le stress « positif » qui nous fait avancer, qui nous porte, qui nous rend dynamique et nous permet de porter nos projets.

2 le stress « toxique » qui produit exactement l’effet inverse : qui nous fatigue, nous paralyse, nous empêche d’avancer et de nous réaliser.

C’est de ce dernier dont nous allons parler ici.

Ce stress est un véritable fléau qui nous attaque tous les jours. Certaines personnes y sont plus sensibles que d'autres et le curseur du stress peut varier d’une personne à l’autre entre 0 et 100% dans les situations les plus dramatiques. A combien se situe en moyenne votre curseur de stress ?

Si vous vous sentez concerné(e) par ce stress, c’est que probablement votre curseur de stress atteint déjà un niveau gênant voire pénible… Peut-être alors avez-vous envie de changer ? Mais pour changer il faut être prêt à faire les choses différemment. Car si on fait toujours les mêmes choses, on a toujours le même résultat. Si on veut changer le résultat, il faut changer sa façon de faire les choses. Raisonnement imparable.

Votre stress est composé de deux grandes parties :

- la partie sur laquelle vous n’avez pas la possibilité d’agir dans l’immédiat (stress dû au travail, à la situation financière, à la famille, à la situation affective, à un problème de santé ou aux conditions de vie…),

-  la partie sur laquelle vous pouvez agir dès maintenant pour le diminuer. Actuellement, probablement que le poste « travail », « finance », « santé » ou « vie affective » est la source de stress numéro un pour vous. Ce stress est votre stress principal, vous ne pouvez pas agir dessus pour le moment et vous le subissez de plein fouet. Peut-être représente t-il 30, 40, 50% ou plus de votre stress global actuel?

La bonne nouvelle c'est qu'il y a d'autres sources de stress sur lesquelles vous pouvez agir dès aujourd’hui pour diminuer votre stress global et vous sentir vraiment mieux

Pas tous égaux face au stress

Les femmes expriment deux fois plus de plaintes liées au stress que les hommes.  Elles sont davantage soumises à une surcharge de travail compte tenu de la concomitance des tâches professionnelles et familiales mais elles évacuent néanmoins mieux ce stress grâce à la parole.

En exprimant leurs difficultés, elles donnent plus facilement libre cours à leurs émotions, prennent mieux conscience de leur condition physique et psychologique et peuvent ainsi mieux anticiper les phases d’épuisement et chercher de l’aide et un soutien approprié. L’éducation joue un rôle important et les hommes cherchent souvent à cacher leur stress, par fierté, et peuvent avoir des stratégies de gestion du stress inadaptés comme certaines conduites à risques, la prise de produits toxiques…

Deux types de stress :

  1. Le stress aigu : un évènement pour lequel nous sentons un des sentiments explicité dans la recette universelle du stress (Peu de contrôle / de l’imprévu / de la nouveauté / de la menace). Ce n’est pas nécessairement un mauvais stress car il nous permet de gérer une situation ponctuelle.
  2. Le stress chronique qui résulte d’une exposition prolongée et répétée au stress.

Comment cela fonctionne en nous ?

Le ressenti du stress provoque une réponse du corps par la sécrétion d’hormones.  Cette fonction qui renvoie à des mécanismes adaptatifs ancestraux sert à mobiliser notre énergie pour nous préparer à nous défendre ou échapper aux prédateurs.  Ces messagers chimiques nous permettent, par exemple, de nous enfuir à toute vitesse car toute l’énergie va être envoyée vers les muscles.

Les 3 phases du stress

La phase d’alarme

Vos glandes surrénales libèrent d’abord de l’adrénaline (l’hormone guerrière) et d’autres hormones pour permettre au corps de réagir immédiatement.  Grâce à ce mécanisme, les perceptions (dilatation importante de la pupille…), la force musculaire et les réflexes sont décuplés.  C’est la célèbre réponse « fight or flight », un état de très grande vigilance où il s’agit de décider si l’on va affronter la situation ou la fuir. Votre esprit s’aiguise et fonctionne à 100 à l’heure.

La phase de résistance

Après environ 10 minutes, plusieurs autres mécanismes se mettent en place : hausse dans le sang du taux de cholestérol, d’acides gras, de sucre (glycémie) et des facteurs de coagulation, l’inhibition du fonctionnement des globules blancs, etc.  Votre organisme libère à ce moment-là des nouvelles hormones : les endorphines, le cortisol (anti-inflammatoire naturel agit sur la mémoire et l’apprentissage), la dopamine et la sérotonine. Tout cela dans le but d’entreprendre les actions appropriées : courir 3 kilomètres sans s’arrêter ou assommer le lion dans la jungle.  Dans ce cas précis, vous êtes en mesure de réagir avec les arguments nécessaires à la colère de votre patron. Une fois l’évènement réglé (votre patron est satisfait de vos explications), la réaction de détente s’enclenche et le corps ressent la fatigue. Après une période de repos, l’organisme retourne à son métabolisme habituel.

La phase d’épuisement

Les mécanismes de réactions fonctionnent tout le temps « à plein régime ».  L’organisme s’épuise et certains organes ou systèmes s’affaiblissent ou se relâchent laissant place à des désordres physiques et psychologiques plus graves.  A la limite, dans certaines situations extrêmes, le stress continu entraîne la mort.

  • La dépression car le système est épuisé et n’arrive plus à assurer son équilibre
  • Une accélération du vieillissement,
  • Un déficit nutritionnel,
  • Un déficit immunitaire,
  • Les ulcères d’estomac,
  • Les problèmes gynécologiques (aménorrhée, périodes d’infertilité),
  • Les problèmes de santé mentale (anxiété, crises de panique, phobies, dépendances, troubles de l’alimentation),
  • Les maladies à composante psychosomatique (asthme, psoriasis, arthrite rhumatoïde, syndrome de fatigue chronique, maladie de Crohn, fibromyalgie, migraine, colite ulcéreuse, syndrome prémenstruel, obésité…),
  • L’aggravation des maladies et accélération de leur évolution (notamment hypertension, maladies cardio-vasculaires, diabète type II et cancer).

Pour soulager le malaise causé par le stress, certains comportements compensatoires se mettent régulièrement en place : accroissement du tabagisme, de l’alcoolisme, de la dépendance aux drogues, excès de sommeil et isolement.  Le fait de boire plus d’alcool, de manger plus de chocolat, de fumer plus ou de regarder plus souvent la télévision fait peut-être oublier temporairement le stress mais ne le règle pas, voire l’aggrave. Et de nouveaux problèmes apparaissent, rajoutant du poids au stress

0 0 votes
Noter cet article